Pour les locataires, l’augmentation importante des loyers est un frein à l’accès à un logement de qualité et au droit au maintien dans les lieux. Afin de lutter contre cette flambée, le BAIL milite pour un contrôle obligatoire des loyers.
Au Québec, un tel contrôle n’existe pas. Les mécanismes actuels visant à encadrer les hausses de loyer sont inefficaces. Tout le fardeau repose sur les épaules des locataires qui doivent refuser l’augmentation demandée par leur propriétaire. Puisque peu de locataires utilisent ce droit, par crainte de subir des représailles ou par méconnaissance, les propriétaires en profitent pour hausser abusivement les loyers.
Avec le RCLALQ, le BAIL revendique que les hausses de loyers ne puissent pas être supérieures aux taux annuels publiés par le Tribunal administratif du logement (qui sont nommés actuellement les « estimations moyennes d’augmentation de loyer »).